la TLD 80 Precision Cup. Un nom parfaitement assumé tant le programme qui attend les compétiteurs sera exigeant, sélectif et entièrement tourné vers la précision absolue.
À ce stade de la saison, la tension monte. Cette avant-dernière épreuve du circuit national pourrait bien redistribuer les cartes : le classement des TLD Games commence à se dessiner, mais rien n’est figé. Le podium reste totalement ouvert et même le top 10 devrait connaître de sérieux bouleversements. Chaque impact comptera, chaque erreur se paiera cash.
Un programme à la hauteur du nom : la précision extrême
Pour cette étape nordiste, le TLD se disputera jusqu’à une distance maximale de 400 mètres, avec un format classique :
Qualifications le samedi,
Finale le dimanche.
Mais la particularité de l’événement réside dans la seconde catégorie, qui ne laissera aucune place à l’approximation. Les tireurs devront en effet toucher des gongs de 1 MOA, une dimension qui mettra à l’épreuve les meilleurs réglages, les meilleures positions… et les nerfs de chacun.
Des distances progressives pour une difficulté croissante
Le week-end sera soigneusement structuré pour offrir une montée en exigence :
Samedi :
100 m
200 m
Dimanche :
300 m
400 m
Atteindre une cible d’1 MOA à ces distances relève déjà de la performance. Enchaîner les impacts sous pression, dans un vrai contexte de compétition, demandera une maîtrise totale.
1 MOA, ça représente quoi exactement ?
Petit rappel pour mesurer la difficulté des épreuves :
100 m : 2,9 cm
200 m : 5,8 cm
300 m : 8,7 cm
400 m : 11,6 cm
Autrement dit : à 100 mètres, les tireurs devront toucher un gong de la taille d’une pièce de 2€, 200 mètres une balle de tennis, 300 mètres un couvercle de pôt à confiture et 400 mètres un DVD. Le moindre écart de position, de lecture du vent ou de tenue de carabine sera immédiatement sanctionné.
Place à l’entraînement
La TLD 80 Precision Cup s’annonce comme l’une des étapes les plus techniques du circuit, peut-être même la plus sélective. Les compétiteurs sont prévenus : pour espérer marquer de gros points dans le classement national, mieux vaut se préparer sérieusement.
Réglages, positionnement, gestion du vent, répétabilité : tout devra être travaillé, peaufiné et éprouvé avant le jour J.
Il ne reste plus qu’à s’entraîner… sérieusement.